CONJONCTURE : EVALUER LA HAUSSE AU MIEUX 2/2
INTEGRER LES INDICES DE COUT DE PRODUCTION (CPF)
L’outil de base utilisé sera cette fois l’indice INSEE – BT détaillé par lot, qui me permet d’intégrer des tendances qui n’ont pas évoluées de la même façon.
Ensuite, je me recouperais et j’ajusterais les prix avec les indices de coût de production.
Cette démarche me permettra d’appliquer les prix unitaires que je connais, à date de valeur de la belle époque « Juillet 2.019 », pour ensuite les actualiser a la date de Juillet 2 022.
L’indice BT ayant quelquefois du retard, et votre projet ne reflétant pas forcément l’entièreté de ce que comprend l’indice, il est nécessaire d’arbitrer le coefficient d’actualisation de quelques lots, pour approcher au mieux de la hausse de votre projet.
L’indice du coût de production va nous permettre cet ajustement, il peut même nous servir à optimiser tout de suite notre projet, car c’est l’indice qui représente la hausse précisément là où elle se situe.
Voici un tableau pour illustrer mon propos :
Grâce au tableau, on peut par exemple constater que si on a de la couverture en bac acier, le BT 34 qui a augmenté de 19 % ne suffira pas pour intégrer la hausse de l’acier qui a, plus que doublé en 3 ans.
Dans ce cas précis, je vais raisonner ainsi :
- Je considère que la part « main-d’œuvre » du lot couverture est d’environ 30 %, et 70 % pour les matériaux.
- Que sur cette part matériau, environ 80 % sera de l’acier.
- Que cette part sera multipliée par 2,13.
Le résultat sera de 1,50 au global, et donc un écart important avec les 19 % du BT 34, qui représente l’ensemble des couvertures zinc, et tout métaux, et qui inclus la main-d’œuvre.
Les cases rouges à droites représentent les écarts de coefficient d’actualisation les plus importants, Il s’agira donc, surtout pour l’aluminium, l’acier, le PVC et l’asphalte, d’intégrer cette hausse identifiée dans le cout global du lot
Pour simplifier, ce petit tableau représente les principaux indices à considérer :
